L’installation est constituée de plusieurs
châssis supportant un film-miroir.
Ces toiles sont de potentiels tableaux. Elles renvoient
dans leur direction d’origine les images de
l’environnement et des passants.
Elles créent sans cohérence visible, une ligne brisée,
un réseau de correspondances visuelles ce labyrinthe
végétal.
Echos.
Les formes « tranchantes » évoquent un miroir qui
se serait brisé.
Des lames cisaillant le paysage.
Des fragments du site réfléchis se placent en
décalage avec l’espace ; comme les bandes d’une
image découpée : ajout (réflexion) et retrait (ombre)
dans le réel.
La morphologie de l’ensemble évolue selon le
déplacement du point de vue dans l’espace.
Distorsion de l’appréhension des surfaces et de
l’espace.
Dimitri Xénakis 2004. |